Axe 2: Economie

Un Sénégal compétitif

         15/ Politiques fiscales

  • Fusion de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT) et de la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) pour créer la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) ;
  • Fusion Douane et Administration du Commerce pour créer la Direction Générale des Douanes et du Contrôle économique ;
  • Toutes les entreprises qui évoluent au Sénégal feront publier leurs résultats annuels, qui seront disponibles en consultation payante auprès du site officiel de l’administration fiscale ;
  • Le compte bancaire sera généralisé et le paiement numérique remplacera petit à petit le cash dans toutes les administrations. La dématérialisation des procédures des marchés publiques et les transferts de données entre services de l’État seront sécurisés et modernisés.

16/ Franc CFA

  • S’abstenir d’un retrait unilatéral du Sénégal du franc CFA ;
  • Travailler à une monnaie commune régionale dans les meilleurs délais ;
  • Encourager, renforcer et accélérer le processus de création de la monnaie commune de la CECEAO ;
  • Harmoniser, voire fusionner les politiques monétaires de l’UEMOA et de la CEDEAO;
  • Faire de la monnaie commune de la CEDEAO l’alternative au dépérissement organique du franc CFA.

17/ Tourisme

  • Réunir sous la même tutelle le tourisme, les transports aériens et la culture du fait des implications étroites entre ces trois domaines de la vie économique et sociale ;
  • Promouvoir dans le cadre d’un PPP la création d’une compagnie aérienne forte et crédible et à des coûts raisonnables avec une bonne maîtrise du trafic régional et international ;
  • Concevoir un plan de développement d’un e-tourisme efficace au niveau de l’administration centrale et locale ;
  •  Labelliser et développer le tourisme vert à travers la mutualisation de l’expertise des techniciens, des parcs nationaux et des différentes agences et directions rattachées au ministère du tourisme et des transports aériens.

18/ Artisanat

  • Mettre en place un dispositif d’appui, de formation et d’encadrement pour permettre aux artisans de mieux accéder à la commande publique (fabrication de mobilier pour l’Administration, confection d’uniforme pour l’armée) ;
  • Former et recycler les artisans avec le concours des partenaires (bailleurs de fonds, ONG,) pour les préparer davantage à la conquête des marchés extérieurs qui sont demandeurs de produits artisanaux ;
  • Créer une structure d’appui technique et financière pour faciliter le passage de l’entreprise artisanale à l’entreprise moyenne, et le passage de l’entreprise moyenne à la grande entreprise.

Un Sénégal instruit!

  • Mettre en place un Conseil Supérieur de l’Éducation nationale et à moderniser, après concertation nationale, tout le système éducatif ;
  • Valoriser la formation technique et professionnelle ;
  • Une éducation et un apprentissage inclusifs et obligatoires jusqu’à l’âge de 16 ans ;
  • Une introduction de la technologie à tous les niveaux et le développement d’une nouvelle philosophie technologique (web Blackboard, programmes sur un fichier électronique accessible, à tous avec une immatriculation du préscolaire à l’Université) ;
  • Une adéquation formation /emploi afin de créer un lien entre l’école et la formation professionnelle ;
  • Une multiplication des formations pratiques (prêt à l’emploi) de Bac +2 ;
  • Un développement de la relation famille-métier (par exemple, aider un enfant de tailleur à devenir tailleur s’il le désire) ;
  • Le rétablissement du « salaire digne de l’enseignant » : un traitement motivant. Car malgré des infrastructures modernes et un bon curriculum, un enseignant démotivé fera crouler tout le système ;
  • Mise en place d’un fonds spécial tiré des revenus du pétrole et du gaz pour renforcer le financement des différents secteurs du système ;
  • Mise en place une allocation d’éducation de l’enfant handicapé qui sera une prestation familiale destinée à compenser les frais d’éducation et de soins apportés à un enfant handicapé par ses parents afin d’encourager ses derniers à prioriser la scolarité de leur enfant handicapé au détriment de la mendicité ;
  • Construction d’écoles, de collèges et de lycées franco-arabes publics dans toutes les régions pour répondre à la forte demande des populations ;
  • Les recteurs seront autorisés à nouer des partenariats avec le secteur privé, allant dans le sens de proposer des formations en initiale ou en alternance afin de produire des étudiants à la fois opérationnels et en phase avec les attentes du marché de l’emploi pour faciliter l’insertion des jeunes diplômés au Sénégal.

20/ Petite enfance

  • Doubler le nombre de structures préscolaires en favorisant l’initiative privée et en augmentant l’investissement public ;
  • Augmenter et développer dans le monde rural une politique de construction d’écoles maternelles, de cases des tout-petits et de garderies d’enfants communautaires.

21/ Enseignement supérieur, recherche et petite enfance

  • 80% de nos bacheliers de 2018 sont issues des séries littéraires. La tendance doit être renversée pour un système qui produirait 80% de bacheliers scientifiques. Alors, je m’engage à réorganiser et renforcer les filières académiques scientifiques ;
  • Diversifier les sources de financement afin d’augmenter le budget et de renforcer le partenariat public-privé en incitant les entreprises sénégalaises à financer les recherches universitaires en fonction de leur domaine d’activité et de leur orientation;
  • Définition d’une Stratégie Nationale de Développement et d’Investissement dans la Recherche (SNDIR) pour les cinq prochaines années sous la houlette d’un Conseil National de la Recherche Appliquée et Scientifique (CNRAS) qui sera mis en place associant toutes les universités, tous les centres de recherches et écoles d’ingénieur du pays et de nos partenaires extérieurs ;
  • Intensification de la collaboration entre notre secteur public et le monde de l’entreprise, en particulier celui des PME/PMI avec les universités, les centres de recherche et l’ensemble du secteur de la recherche & développement.

Un Sénégal ambitieux

22/ Politique industrielle

  • En ce qui concerne la commande publique, une « préférence nationale » pouvant aller jusqu’à 50 % sera accordée aux entreprises locales pour tous les marchés publics à compétition internationale, quelle que soit la source de financement ;
  • Exiger aux grandes entreprises de sous-traiter les 15% des marchés publics aux P.M.E qui ont obtenu l’agrément ;
  • Faire en sorte qu’au moins 50% de la commande de mobilier soit octroyé au secteur privé national (artisanat).

23/ Agriculture

  • Le renforcement institutionnel des organisations paysannes pour en faire de véritables partenaires de l’Etat dans sa démarche de modernisation de l’agriculture ;
  • La création d’une banque des semences certifiées de 137.506 tonnes semences ;
  •  Mettre à la disposition des petits exploitants agricoles 715.119 tonnes d’engrais par l’Installation de 6 unités régionales de fabrication d’engrais composé pour chaque type de sol au Sénégal ;
  • Que l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) et l’Association Sénégalaise de Normalisation (ASN) travaillent pour le développement de techniques de conservation et des types de conditionnements adaptés afin de développer le label « made in Sénégal » des produits agricoles qui répondront aux normes internationales;
  • Institutionnaliser et de renforcer les Fonds de garantie agricole, de calamités et de bonification des intérêts ; mettre en place : (i) un Fonds spécifique ; (ii) une politique de crédit agricole adapté et ; (iii) un fonds souverain dédié au financement de la campagne agricole ;
  • Rassembler les chefs de villages, les responsables des différents groupements et associations de la zone ainsi que les autorités administratives autour d’une entité : l’Assemblée générale qui constituera obligatoirement une « commission des marchés », pour examiner les différentes offres faites au conseil rural ;
  • Aménager et équiper 120.000 petites fermes qui pratiqueront une agriculture écologiquement durable, économiquement rentable et socialement soutenable.

24/ Elevage

  • Mettre en place des fermes d’élevage d’ovins (avec forte production de culture fourragère) dans le but de produire les 350 000 béliers de tabaski importés chaque année ;
  • Remettre en cause les conditions d’entrée des animaux sur pied de la sous-région en appliquant des taxes animales pour réduire la concurrence subie par nos éleveurs;
  • Mettre en place un fonds spécifique destiné à financer les différents segments des filières de l’élevage et à sécuriser, à travers des programmes d’aménagement et de gestion pastoraux, les systèmes de production extensive du centre, du nord bassin arachidier et des systèmes agro-pastoraux transhumants de la zone « sylvo pastorale ».

25/ Secteur informel

  • Assouplir l’imposition par des exonérations totales ou partielles pour encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes ;
  • Mettre en place une structure dédiée à la formation et en appui-conseils pour aider à l’établissement des demandes de financement.
  • Un Sénégal équilibré!

26/ Commerce et grande distribution

  • Fixer ou homologuer les prix en tenant compte de différents stades de commerce (gros, demi-gros et détail) ;
  • Mettre en place un système privé d’entreposage des marchandises afin de mettre fin aux difficultés de conservation et de conditionnement des produits ;
  • Créer des Centrales d’Achat Régionales afin de garantir un écoulement rapide des productions ;
  • Instituer un système privé d’entreposage des marchandises afin de mettre fin aux difficultés de conservation et de conditionnement des produits et d’offrir un financement alternatif des besoins d’investissement des agriculteurs et des industriels à travers le développement du commerce par le récépissé d’entrepôt ;
  • Exiger une autorisation préalable à l’installation d’une unité économique d’une certaine envergure (superficie 300m et budget 25.000.000frs). Les Conseils régionaux de la consommation (qui existent déjà) s’en chargeront en définissant le cahier de charge, avec une possibilité ultérieure de retrait d’agrément en cas de non-respect des dispositions ;
  • Établir une liste limitative des catégories de produits habilités à être vendus dans ces lieux ;
  • Encourager l’entrepreneur national à s’installer dans les zones (villes) qui ne disposent pas encore de ces unités, en lui faisant des exonérations d’impôts ou des subventions ;
  • Asseoir une préférence nationale en cas de pluralité de demandes d’agrément sur le même lieu.

27/ Promotion des investissements

  • Créer une Task force de promotion et de diffusion de l’innovation en partenariat avec des entreprises étrangères pour attirer des IDE ;
  • Orienter 60% des investissements publics et privés hors de Dakar ;
  • Mettre en place une banque privée d’investissement ;
  • Créer un crédit d’impôt investissement.

28/ Contrats internationaux

  • La plupart des accords internationaux sont très déséquilibrés et ne permettent pas l’essor industriel et économique du Sénégal. Ils devront être réexaminés. Cette mission d’examen sera confiée à un Comité d’experts pour obtenir les avis autorisés sur chacune des options, afin de prendre la meilleure décision possible dans l’intérêt de notre pays ;
  • Mise en place une équipe de juristes éminents, avec des spécialisations diverses et venant d’horizons professionnels variés. La Task Force sera composée d’avocats, d’universitaires, de consultants, de juristes internationaux, de juristes émanant des administrations publiques et privées, de juristes d’affaires etc.

29/ Accords de partenariat économique

  • Déployer notre diplomatie commerciale pour sensibiliser et emmener les autres pays de l’Afrique de l’ouest à s’aligner sur la position du Nigéria qui refuse de signer l’APE pour des raisons de protection des parties sensibles de son économie ;
  • Dénoncer collectivement, avec les 14 autres pays signataires, l’Accord dans sa mouture actuelle ;
  • Rouvrir des négociations avec la partie européenne dans le but d’arriver à des contenus commerciaux et de développement qui tiennent compte de nos nécessités de développement.

Un Sénégal moderne!

30/ Urbanisme et habitat

  • Élaborer une loi d’orientation en matière d’Urbanisme, de BTP, d’Infrastructures et de Planification Spatiale, pour notamment mettre un frein à la spéculation foncière ;
  • Regrouper dans un même ministère, l’Urbanisme, l’Habitat, les BTP, les Infrastructures et l’Aménagement du Territoire ;
  • Mettre en place des Plans Directeurs d’Urbanisme dans l’ensemble du territoire national et encourager le financement de l’habitat ;
  • Favoriser l’élaboration et la mise en oeuvre de Plans Directeurs d’Assainissement dans les grandes villes et promouvoir une filière des BTP ;
  • Mettre en oeuvre un vaste programme de construction et de réhabilitation d’infrastructures routières et ferroviaires permettant progressivement de relier entre elles toutes les capitales régionales, les chefs-lieux de département et autres villes secondaires ;
  • Lancer un plan de délocalisation dans les autres régions d’activités administratives et industrielles de manière à soulager Dakar ;
  • Engager un Plan national d’Aménagement Foncier pour faciliter l’accès à l’habitat, à travers un Fonds d’Aménagement de Parcelles Viabilisées qui accompagnera sur les plans technique et financier les collectivités locales, les coopératives d’habitat et les sociétés publiques et privées spécialisées dans la réalisation d’opérations de production de logements et de parcelles à usage d’habitation ou économique ;
  • Développer une usine de fabrication de briques à base d’argiles pour réduire les coûts de construction (Bâtiment à Energie positive) ;
  • Organiser une assise nationale sur le loyer en collaboration avec les bailleurs, les locataires, les agences immobilières.

31/ Hydraulique et assainissement

  • Le principe de la privatisation sera maintenu. Il sera accompagné d’un principe de libéralisation ;
  • La mise en place d’un Observatoire National de l’Eau au Sénégal, comme instance de régulation du secteur ;
  • Fédérer toutes les agences de gestion des ressources en eau ;
  • Exploiter au mieux le fleuve Sénégal en plus de la mise en place des bassins de rétention et des châteaux d’eau à énergie solaire dans le milieu rural pour le développement de l’agriculture. Moderniser le réseau d’eau existant en modernisant la gestion par la mise en place d’un système d’information géographie (SIG) et d’une veille satellitaire avec le centre de suivi écologique ;
  • Asseoir une « diplomatie de l’eau » forte avec nos voisins à travers les Autorités de bassin (OMVG et OMVS) afin de préserver fermement les intérêts du Sénégal ;
  • Réalisation, de concert avec l’OMVG et les Etats concernés, des projets concernant le fleuve Gambie et l’identification au besoin d’autres projets ;
  • Valorisation du fleuve Casamance par la construction d’autres barrages, en tenant compte des préoccupations d’ordre environnemental et la réhabilitation des ouvrages déjà en place ;
  • Créer une société de patrimoine et transférer l’exploitation aux privées par la mise en place de délégation de service de l’assainissement dans les villes.

32/ Infrastructures et transport

  • Construire un réseau autoroutier et routier hiérarchisé pour interconnecter les régions et les départements par des autoroutes ou des voies rapides, en mettant l’accent sur le contournement de la Gambie et la desserte des pays limitrophes ;
  • Moderniser et densifier le réseau de transport ferroviaire dans la région de Dakar ;
  • Le regroupement rationnel dans un même département ministériel de l’ensemble des services et directions impliqués dans le domaine des infrastructures et des transports.

Un Sénégal durable

33/ Pêche et économie bleue

  • Instituer une véritable licence de pêche artisanale pour préserver les droits et intérêts des communautés de la pêche artisanale pour l’accès à la ressource ;
  • Renforcer les capacités de recherche et d’évaluation des stocks du nouvel Institut de Recherche Océanographique et de la Pêche du Sénégal qui sera créé ;
  • Faire du respect des normes de sécurité à bord de toutes les pirogues de pêche artisanale avec notamment le port obligatoire de gilet de sauvetage des équipages ;
  • Augmenter le nombre d’Aires Marines Protégées (AMP) et de renforcer leur rôle dans la conservation des ressources marines et côtières ;
  • Promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies dans les segments captures et post-captures de la pêche avec l’utilisation de moteurs moins consommateurs d’énergie fossile, et des énergies renouvelables (solaire et éolienne) dans le fumage et le séchage du poisson par les femmes ;
  • Renégocier les accords de pêche avec la Mauritanie, le Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Sierra Leone pour disposer de quotas de pêche plus importants et délocaliser sur une période les surcapacités de pêche du Sénégal ;
  • Geler les accords de pêche avec les pays tiers qui accèdent aux ressources halieutiques du Sénégal,notamment l’Union Européenne, en attendant de faire une évaluation scientifique correcte des stocks halieutiques ;
  • Développer l’aquaculture paysanne avec de petites et moyennes entreprises agricoles capables de mener des activités intégrées, d’aquaculture, d’agriculture et d’élevage ;
  • Création d’un aquarium national et des aquariums régionaux ;
  • Création d’un ministère de la Pêche et de l’Economie Bleue pour appréhender globalement et de façon cohérente les enjeux liés à l’économie bleue ;
  • Suppression des agences superflues et budgétivores (ANAM et ANA) créées par les gouvernements précédents qui ont contribué à affaiblir l’Etat dans ses missions régaliennes sans pour autant que l’efficacité recherchée soit obtenue ;
  • Création au sein du ministère de la Pêche et de l’Economie Bleue de six directions fortes chargées de mettre en oeuvre la politique de l’état dans ce domaine. Il s’agit de :
    • La Direction de la Pêche Maritime et de l’Océanographie ;
    • La Direction de la Pêche Continentale ;
    • La Direction de l’Aquaculture ;
    • La Direction de la Surveillance, de la Protection et de la Conservation des ressources Marines et Côtières ;
    • La Direction de la Marine Marchande et des Transports Maritimes ;
    • La Direction de la Coopération Internationale ;
  • Rattachement du Centre de Recherche Océanographique de Dakar Thiaroye (CRODT/ ISRA) au Ministère de l’Economie Bleue qui deviendra un Institut National de Recherche Océanographique et de Pêche.

34/ Environnement et économie verte

  • Mise en place d’un « mix-énergétique durable » reposant sur le développement substantiel des énergies propres (Solaires, hydroélectricité, éolienne, valorisation biomasse organiques) ;
  • L’occupation et l’utilisation durable des sols : à travers le développement de l’agroforesterie (politique de régénération des sols, la promotion et l’utilisation de fertilisants bio-organiques non polluants ;
  • Le développement de l’entreprenariat et de l’emploi verts à travers les unités de valorisations des déchets et des énergies renouvelables particulièrement en milieu rural ;
  • Réactualiser le Code de l’Environnement pour prendre en compte les nouveaux enjeux de l’exploitation des hydrocarbures, de la transition écologique et des effets du changement climatique ;
  • Accroître l’utilisation de matières recyclées et leur valorisation ; à cet effet la fermeture de la décharge de Mbeubeus et sa reconversion est un impératif crucial pour la banlieue de Dakar ;
  • Création d’un nouveau pôle de compétitivité à partir des nouvelles technologies environnementales ;
  • Accélérer le développement des circuits courts afin de réduire l’empreinte carbone des produits consommés tout en permettant aux petits producteurs locaux d’atteindre un niveau de revenus décent ;
  • Permettre l’essor de l’Economie Sociale et Solidaire et exploiter ainsi ce gisement d’emplois en lien avec la préservation de notre environnement et de notre qualité de vie ;
  • Mettre en place des incitations fiscales ciblant les entreprises opérant dans le pôle de compétitivité dédié à l’économie verte et la transition vers une économie circulaire;

Un Sénégal prospère

35/ Energie

  • Scinder la SENELEC en deux sociétés : une société de patrimoine pour mieux prendre en charge les énormes investissements que requiert ce secteur, et une société d’exploitation pour assurer une meilleure distribution. Le capital de la société d’exploitation sera ouvert au secteur privé ;
  • Accélérer la mise en oeuvre des projets inscrits dans le plan d’investissements de la SENELEC ;
  • Ouvrir davantage le capital de la SAR au privé ;
  • Organiser une concertation nationale pour définir une politique énergétique.

36/ Hydrocarbures

  • Procéder à une évaluation objective des ressources (Pétrole et Gaz), et informer le peuple Sénégalais de tout ce qui en découle d’amont en aval de la chaîne ;
  • Renégocier sans tarder les contrats de joint-venture et les clauses de stabilisation, dans la limite des procédures offertes par le droit international ;
  • Faire du Contenu Local (Local content) et de la RSE une réalité. Des entreprises locales seront créées et soutenues et des personnes qualifiées seront formées et recrutées à la base par les entreprises pétrolières étrangères.

37/ Secteur extractif

  • Mettre en place immédiatement un cadre de renégociation de tous les contrats et conventions relatifs aux ressources extractives avec prévision d’une loi expressément rétroactive depuis 2003, c’est à dire présentée comme telle par le législateur à titre exceptionnel dans l’intérêt général du Sénégal ;
  • Faire adopter une loi sur le développement local autour des exploitations d’hydrocarbures et des mines.

 

Source

 

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